Quand on décide de vendre sa maison ou son appartement, on veut que ça se passe vite, bien, et au meilleur prix possible. Logique ! Mais parfois, sans le vouloir, on fait des erreurs qui compliquent les choses. Voici les 5 erreurs les plus fréquentes que font les vendeurs en Belgique, avec à chaque fois une astuce simple pour les éviter.
1. Surestimer la valeur de son bien
💬 “Mon voisin a vendu pour 350 000 €, donc moi aussi !”
On a tous tendance à penser que notre bien vaut un peu plus que les autres. Mais un prix trop élevé, c’est comme un panneau “n’achetez pas” pour les visiteurs. Les biens qui restent trop longtemps en ligne deviennent “invisibles” car les acheteurs pensent qu’il y a un souci.
Ce qu’il faut faire :
Faites plusieurs estimations via notre estimation en ligne ou demandez une estimation physique gratuite. Comparez aussi les prix sur des sites comme Immoweb ou Immovlan pour voir la réalité du marché dans votre quartier. Soyez réaliste : un bon prix attire plus de visiteurs… et donc plus de chances d’obtenir une bonne offre (si plusieurs personnes sont sur le coup, les potentiels acheteurs ne peuvent faire une offre plus basse).
2. Bâcler la présentation du bien
💬 “De toute façon, les gens verront sur place.”
Erreur ! Aujourd’hui, tout commence en ligne. Des photos mal cadrées, sombres ou floues peuvent faire fuir un acheteur avant même qu’il clique sur votre annonce. Et une maison en désordre donne l’impression qu’elle n’est pas bien entretenue.
Ce qu’il faut faire :
- Rangez et nettoyez à fond.
- Dépersonnalisez un peu (adieu les frigos couverts de magnets !).
- Ouvrez les volets, allumez les lumières, mettez une plante verte ou deux.
- Faites les photos en journée, avec un bon téléphone ou, encore mieux, faites appel à un photographe pro (souvent proposé par les agences).
3. Cacher les défauts ou petits problèmes
💬 “Ce petit souci d’humidité, ce n’est pas grave, ça passera.”
Attention ! Tenter de dissimuler un problème (infiltration, toit abîmé, électricité non conforme…) peut se retourner contre vous. L’acheteur a des droits, et s’il découvre un problème après la vente, vous pouvez être tenu responsable pendant 10 ans pour ce qu’on appelle des « vices cachés ».
Ce qu’il faut faire :
Soyez transparent, tout simplement. Mieux vaut prévenir l’acheteur d’un petit défaut que de gérer un gros conflit plus tard. Ça renforce la confiance, et ça ne fait pas fuir s’il y a une solution claire.
4. Accepter une offre sans vérifier le financement
💬 “Quelqu’un a fait une super offre ! On signe !”
Une offre, c’est bien. Mais si l’acheteur n’a pas encore son prêt, elle ne vaut pas grand-chose. Et si vous signez un compromis avec quelqu’un qui n’obtient finalement pas son crédit, vous perdez du temps… parfois plusieurs mois.
Ce qu’il faut faire :
Avant de signer, demandez une attestation bancaire ou au moins une preuve qu’il a entamé des démarches de prêt. C’est devenu une pratique courante et tout à fait normale.
5. Sous-estimer la complexité du processus
💬 “Je vais vendre seul, ça a l’air simple.”
C’est possible, bien sûr ! Mais entre les visites, les négociations, les documents à fournir, la législation qui change selon les Régions… ça peut vite devenir un casse-tête. Et une petite erreur peut retarder ou bloquer la vente.
Ce qu’il faut faire :
Si vous vendez seul, prenez bien le temps de vous informer (notaire, SPF Finances, sites officiels…). Sinon, vous pouvez faire appel à une agence ou à un notaire dès le début. Même une simple consultation ponctuelle peut vous éviter bien des soucis.